Depuis des années, le monde des échecs est exclusivement masculin.

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Souvenons-nous de Bobby Fischer, champion du monde en 1972, qui disait : "les femmes sont stupides comparées aux hommes. Elles ne devraient même pas jouer aux échecs ! Elles ont un niveau de débutant et perdront n'importe quelle partie contre un homme, aussi simple et élémentaire soit-elle, il n'y a pas une femme au monde à qui je ne puisse donner l'avantage d'un cavalier et gagner malgré tout".

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Ou encore de Gary Kasparov, champion du monde en 1985, qui disait : "les femmes ne sont pas adaptées au jeu d'échecs... De plus, les échecs ont également un aspect créatif, ce sont à la fois un sport, un art et une science, autant de domaines où l'avantage de l'homme est évident. C'est également ce qui se passe en littérature, en musique et dans l'art..." (d'ailleurs battu par Judit Polgar en 2002, il justifie la victoire de la joueuse par la phrase machiste "parce qu'elle joue aux échecs comme un homme").

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Certes, il est important d'accorder de la nuance en re-contextualisant historiquement ces prises de paroles.

Certes, nous constatons des évolutions (et heureusement!).

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Mais il existe un réel héritage de ces déclarations, ces pensées sont encore parfois ancrées dans les esprits, dans les mentalités. Ce sont des mythes à déconstruire, des stéréotypes, des idées toutes faites, relevant de l'imaginaire, du symbolique.​

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On observe donc, malgré la mixité des évènements, une sous-représentation des filles et des femmes.

En donnant de la visibilité aux échecs féminins, nous assurons une mise en lumière des joueuses, une meilleure égalité des chances, un accroissement du sentiment de légitimité des joueuses, une promotion du jeu et un avenir plus solidaire et égalitaire.